Sunu Yoon

Découvrez l'univers de
notre dernière création multiculturelle

Écrit et réalisé par Jean-Marie Mallet, Sunu Yoon vous emmène à la rencontre de Doudou N'Diaye Rose.

Un film qui présente Doudou N'Diaye Rose, "Trésor Humain Vivant"

Doudou Ndiaye Rose, le virtuose des tambours sabar laisse un trésor vivant à l’humanité.

Sunu Yoon Notre chemin de vie - Synopsis :

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C’est le récit de la vie d’un homme qui construit son chemin de vie par des rencontres éphémères qui se transforment en collaborations artistiques hors du commun. Père de 36 enfants, il parcourt le monde avec sa famille. Il est nommé en 2006 par l’UNESCO « Trésor Humain Vivant ».


Éducation, héritage, transmission, Identités, création artistique, métissages culturels, tels sont les enjeux de Sunu Yoon.

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Bande-Annonce :

Sunu Yoon : documentaire sur un artiste majeur de la scène musicale mondiale

Un film pour témoigner du parcours de Doudou Ndiaye-Rose, percutionniste sénégalais qui a révolutionné son art.

Le projet naît il y a désormais 10 ans d'une discussion entre Doudou Ndiaye-Rose et Jean-Marie Mallet, artiste aux multiples facettes de La Compagnie Awama.


Amené à son terme par le cinéaste français en collaboration avec la famille de Doudou Ndiaye-Rose et avec le soutien du Sénégal, le film est sorti en salles à Dakar en mai 2025.


Découvrez cet étonnant personnage classé par l'UNESCO "Trésor Humain Vivant" mais surtout l'idéal de brassage culturel et le pouvoir de la musique qu'il a véhiculé durant son parcours d'artiste.

Interview du réalisateur de Sunu Yoon Jean-Marie Mallet pour Lii Quotidien

Interview réalisée le 9 mai 2025

1/ Pouvez-vous vous présenter brièvement ?

Je m’appelle Jean-Marie Mallet. Je suis auteur réalisateur du film Sunu Yoon. Je suis également Chorégraphe de « La Compagnie Awama » en France pour laquelle je crée des spectacles avec des artistes africains francophones.

 

2/ Sunu Yoon, notre chemin, pourquoi un documentaire sur Doudou Ndiaye Rose ?

Je vivais avec Pape Doudou depuis plusieurs années. J’ai été formé en danse et en percussion sabar par son fils Moustapha Ndiaye et sa femme Fatou Ndoye Mbaye. Intuitivement j’ai ressenti le besoin de témoigner de ce que nous vivions avec lui. Pape Doudou nous a poussés au plus haut niveau d’exigence de la création artistique métissée. Nous étions nourris par son génie créatif. Nous étions à l’école des musiques savantes.

 

3/A travers ce documentaire, que vous voulez véhiculer comme messages ?

Ce que véhicule ce documentaire c’est l’ouverture au monde. Comment s’ouvrir aux autres tout en restant ancré dans sa propre culture. Doudou Ndiaye Rose s’est ouvert au monde pour éduquer ses enfants en leur montrant le chemin de l’école et de l’enrichissement mutuel. C’est l’école de la vie où on apprend en faisant. Ses partenariats créatifs étaient bien préparés. Il évaluait bien son partenaire avant de se lancer. Il a imposé sa vision politique du monde dans lequel il aimait vivre.

 

4/ Qu'est-ce qui vous avait beaucoup marqué chez feu Doudou Ndiaye Rose ?

Doudou Ndiaye Rose a toujours été choisi par ses partenaires. Il avait la capacité à capter l’attention. Il s’adaptait à la musique des autres. Cela n’a jamais été le contraire. J’ai été fasciné par sa capacité à rassembler, à fédérer et à transcender ce qu’il faisait. La musique devenait alors un hymne à la vie et à la joie de vivre qu’il sublimait avec son corps. C’était un humaniste qui accueillait tout le monde sans retenue sociale.

 

5/ Pensez-vous que ses enfants peuvent assurer la relève ?

Ses enfants assurent déjà la relève avec courage et modestie car Pape Doudou était unique. C’était une icône, un mentor. Un autre Doudou Ndiaye Rose pourra émerger autrement, à sa manière. L’héritage est là, subtil et puissant. La famille est forte. Faisons confiance qu’avec le temps elle saura relever le défi de l’interculturalité. Qu’elle saura véhiculer les valeurs humanistes de ce père Griot et Artiste. Nous avons tant appris de lui.

 

6/ Replongez-nous dans le film documentaire (sa gestation, sa réalisation, ce qu’il raconte)

C’est en 2014 que j’invite Pape Doudou au baptême de ma fille Suzanne à Palmarin dans le Sine Saloum. Quelque temps auparavant nous avions eu une discussion au sujet de son histoire. Je lui confiais que son parcours de vie méritait d’être conté. Il m’a répondu « fais-le » !

Cela faisait 5 ans que je l’invitais à venir se reposer aux collines de Niassam. J’avais déjà fait une interview chez lui où il m’avait confié son parcours de vie professionnelle.

J’ai pris une petite caméra Sony toute simple et j’ai capté ces premiers instants d’intimité. Un grand homme dans un environnement exceptionnel nourrissait déjà mon imaginaire et c’est ainsi que ces séquences se sont imposées rapidement comme le début et la fin de mon film. La symbolique du ponton inscrit le titre Sunu Yoon dans les nuages comme une évidence au crépuscule de sa vie. Il jouait le jeu de l’offrande. Il improvisait, bien conscient du cadeau qu’il me faisait. Après ce tournage, il me confiait : je suis un grand artiste, tu dois faire quelque chose de grand.

Le réel a guidé notre création et s’est imposé à nous. Les décès de Pape Doudou et de Thiuna le fils aîné, nous ont imposé un autre rythme de tournage, une autre réalité. La recherche des archives et leur numérisation nous ont pris beaucoup de temps. Pour écrire le récit nous avons regroupé de nombreuses informations dans l’histoire du papa et de la famille qui a largement contribué à la nourrir. Avant de commencer le montage, nous avions un bout à bout de 4h. La surprise pour moi a été de découvrir à quel point cette star internationale s’est engagée à bousculer la culture traditionnelle des griots Wolof.


Podcast de Maryk Le Hène sur le documentaire Sunu Yoon
Pensées éparses autour du film


Master Classe au FESPACO KIDS
Édition 2025 du festival de cinéma à Ouagadougou


Ils parlent de nous dans la presse et sur le web
Revue de presse exhaustive

Notre communiqué de presse complet

Quelques exemples

Dans la Dépêche Afrique

Article du 6 mai sur le film : DOUDOU NDIAYE COUMBA ROS, LE GÉANT DE LA PERCUSSION, IMMORTALISÉ PAR JEAN MARIE MALLET


Article du 7 mai sur le film : SUNU YOON, DOUDOU NDIAYE COUMBA ROSE IMMORTALISÉ


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